vendredi 15 juillet 2011

Le Corail

Contrairement à ce que l'ont croit souvent, les coraux ne sont pas des plantes mais des animaux carnivores.


Chaque polype ressemble a une minuscule anémone de mer.

Même si on fabrique des bijoux avec son squelette, c'est vivant dans l'obscurité de la nuit que le corail est le plus beau! Avec ses tentacules déployés, il ressemble un peu à un bouquet de fleurs fluorescentes.



L'escargot de Bourgogne.

L'escargot de Bourgogne, consomme jusqu'à 40% de son poids par heure.


Son chemin finit souvent dans une assiette.

L'escargot de Bourgogne se promène sur les chemins de toute la France jusqu'aux confins de l'Europe Orientale. Il se confond facilement avec huit autres de ses cousins.
La distinction se fait essentiellement grâce à l'aspect de sa coquille, dont la spirale, à l'inverse de la majorité des membres de la famille, s'enroule vers la gauche.

La pieuvre

Ce mollusque des mers à l'allure étrange cache une intelligence remarquable.


Encre noire sur fond bleu pour cette adepte des profondeurs:

Cet animal marin devenu mythique en terrifiant l'imagination de Victor Hugo et de Jules Verne est l'un des mollusques les plus évolués de son espèce.
Apparue il y a plusieurs centaines de millions d'années, au Cambrien (ère primaire), bien avant les vertébrés, la pieuvre commune a su déjouer tous les pièges tendus par la nature pour survivre.

Les milles-pattes

Equipés pour la course, ces animaux sont rapides mais, moins ils ont de pattes, plus  ils vont vite.

Ces animaux primitifs sont sur terre depuis 80 millions d'années:

Les mille-pattes sont de vieux patriarches : bon nombre de fossiles, prisonniers de l'ambre,
remontent à l'époque du tertiaire, il y a 70 millions d'années,
mais certains de ces animaux "inférieurs" étaient présents 10 millions d'années auparavant.

jeudi 14 juillet 2011

Le grand pingouin.

Se déplacant à une vitesse extraordinaire,
il volait sous l'eau.


Des oeufs vendus aujourd'hui a prix d'or:

Victime de la cupidité de l'homme, le dernier grand pingouin fut tué en 1844 sur l'île de Eldez, près de l'Islande. Il avait été découvert trois siècles plus tôt par l'explorateur français Jacques Cartier, en 1534.



Le dodo

Incapable de voler, il n'avait aucun moyen de fuir les marins qui le pourchassaient.

Il fut exterminé en moins de deux siècles.

Le dodo de l'île Maurice, si cher à l'héroine du roman de Lewis Carroll "Alice au pays des merveilles", appartient à un passé révolu. Ce drôle d'oiseau, connu aussi sous le nom de dronte, fut découvert en 1507. Un peu moins de deux siècles plus tard, le dernier dodo s'éteignait.



Tantôt maigre, tantôt obèse:
De la taille d'un dindon, avec des moignons en guises d'ailes, une queue ressemblant à celle de l'autruche et un long bec crochu, le dodo était un oiseau terrestre lourd, inapte au vol.
Ce curieux animal était, si l'on en croit les récits des naturalistes et des voyageurs, soumis à des cycles saisonniers pendant lesquels il changeait complètement de silhouette. D'octobre à mars, pendant la saison pluvieuse, il était étonnamment maigre, mais de mars à septembre, période sèche, cet oiseau devenait extraordinairement obèse. 


Le Tarpan de steppe.

Il a disparu et seul le cheval de Przewalski, son cousin, témoigne de ce qu'il était.


Jamais véritablement domestiqué.

Infatigable, résistant, batailleur, l'étalon veille à la sécurité d'une dizaine de juments.


Dans les steppes de Russie...


Fier, la crinière au vent, les narines dilatées, l'étalon trotte à grandes enjambées.
Il tourne autour de ses juments, s'approche d'un jeune mâle, et fait mine de le défier en duel: tête tendue, oreilles baissées, il mord son adversaire, qui n'en demande pas plus, et s'éloigne.

Le Couagga

Il aura suffi d'un siècle à l'homme pour le faire disparaître.


Découvert au XVIIIe siècle, il disparaît 100 ans plus tard...


En le voyant, on pourrait croire qu'il s'agit du croisement entre en cheval et un zèbre,
 le Couagga est pourtant bel et bien une espèce à part entière.
Un drôle de zèbre:
Dans les grandes plaines de l'Afrique du Sud vivait autrefois une chimère, ou tout du moins ce qui pourrait aujourd'hui nous apparaître comme tel.
Imaginez un peu un animal qui aurait la tête d'un zèbre rayé brun sur fond blanc, un corps couleur Isabelle,une queue et des pattes plutôt blanches, le tout ayant l'allure d'un petit cheval.
Cet animal, lorsqu'il fut découvert vers 1770, peuplait par milliers le sud du continent noir. Effrayé, traqué par le lion ce drôle de zèbre poussait un braiment qui n'appartenait qu'à lui, une sorte de "qua-ha" qui lui a valut son nom de Couagga.
 Le Couagga vivait en vastes troupeaux, se déplaçant tranquillement à la recherche de nouveaux pâturages, un peu à la manière des autres espèces de zèbres. Mais il ne tarda pas à connaitre le pire des sorts.






Le tricératops.

Ses longues cornes effilées lui permettaient de tenir sa tête aux plus terribles des dinosaures.


Une collerette ossifiée pour la star des dinosaures.

Ce sont des centaines de crânes de tricératops qui ont pu être mis au jour depuis la fin du siècle dernier, offrant à ce grand dinosaure une célébrité "post mortem".



Un bec, des dents et des cornes:


Dans une vaste plaine bordée de vieux chênes, un troupeau de tricératops broute paisiblement.
Deux mâles subadultes rivalisent dans un combat sans gravité afin d'établir une hiérarchie, alors que les plus jeunes poussent de courts galops.
Utilisant la force de son bec, une vieille femelle broie des tiges dures de magnolias pour se régaler des bourgeons ou de feuilles.
Les tricératops vivaient au crétacé supérieur. 
Il y a quelque 70 millions d'années.
Dans le nord de ce qui est l'Amérique actuelle, la végétation commençait déjà fortement à prendre des allures de plantes "modernes": les chênes, les érables mais aussi les noyers blancs d'Amérique comptaient parmi les essences les plus fréquentes.
Les fleurs avaient fait une récente apparition.
Seules les graminées manquaient encore à l'appel.
Mais qu'importe, les tricératops possédaient un bec puissant, et leurs dents robustes leur permettaient de venir à bout d'une végétation des plus coriaces.

mercredi 13 juillet 2011

Le pigeon migrateur.


Aujourd'hui disparus, il fut sans doute le plus nombreux de tous les oiseaux du monde.


Il parcourait près de 1500m à la minute.

Au XIXe siècle, on estimait que la population de pigeons migrateurs vivant en Amérique du Nord dépassait le chiffre extraordinaire de cinq milliards d'individus.


  
Des troupes géantes:

Au début du XIXe siècle, les pigeons migrateurs vivaient encore en immenses colonies. 
Leur aire de distribution s'étendait depuis le Canada,dans les provinces de l'Ontario, du Manitoba et du Québec jusqu'au golfe du Mexique et des montagnes rocheuses à la côte Est.
Ils se déplaçaient en troupes géantes dans ces régions forestières. On dit que les vols de ces oiseaux produisaient un bruit assourdissant. Audubon, le célèbre ornithologue américain, écrit à ce propos: "le bruit qu'ils faisaient rappelait celui d'une forte brise de mer parmi les cordages d'un vaisseau dont les voiles son ferlées". Les pigeons migrateurs volaient à vive allure, serrés les uns contre les autres et étagés sur plusieurs niveaux.
La force de leurs battements d'ailes leur permettait de parcourir environ 1 mille (1472.5m) à la minute.
Au sol, ils marchaient aisément en imprimant à leur cou un mouvement gracieux d'avant en arrière. 
Leur silhouette rappelait celle du pigeon ramier, en plus élancée toutefois.

Le Brontosaure.

Ce dinosaure herbivore était l'un des plus grands animaux ayant jamais vécu sur la terre.


Deux noms pour un même dinosaure:
Brontosaure et Apatosaure.

Le Brontosaure vivait au jurassique supérieur, il y a environ 140 millions d'années, sur le continent nord- américain.


Haut comme un immeuble de cinq étages:


Les premiers fossiles de brontosaure furent trouvés en Amérique du Nord dans le Colorado, le Wyoming et l'Utah.
La découverte de ces gisements d'ossements provoqua un grand embarras chez les savants car les os étaient très disparates et difficiles à comparer avec ceux d'autres dinosaures.
Cela explique certaines erreurs d'identification.
La mise au jour dans les années trente d'un squelette presque complet, en Utah, résolut en grande partie ce problème et une reconstitution "en chair" du brontosaure put être faite.
Cette maquette, exposée au Museum de Pittsburgh, permit de connaitre les caractéristiques de ce reptile géant dont la hauteur était comparable à celle d'un immeuble de cinq étages.
De constitution robuste, son cou démesuré était soutenu par des muscles puissants et ne comptait pas moins de quinze os gigantesques.
Il lui permettait d'atteindre la cime des arbres pour se régaler.
Pour se défendre de ses ennemis, les redoutables dinosaures carnivores, le brontosaure se servait non seulement de sa terrible queue, mais aussi de ses pattes avant dont l'orteil interne était muni d'une énorme griffe qu'il utilisait pour frapper.
Un vrai poignard!
Quant à son mode de locomotion, pas question de courir sur ses postérieurs!
Le brontosaure avait opté pour la marche à quatre pattes, porté par des membres massifs et des pieds très larges qui, toutes proportions gardées, ne sont pas sans rappeler ceux d'un éléphant.

Le Diplodocus

Avec son cou de 8 mètres de long tendu vers le ciel,
il s'imposait comme le meilleur des vigiles.


En Grec Diplodocus signifie "double poutre":

Apparu il y a 140 millions d'années, ce dinosaure, parmi les plus grands, se mettait debout pour brouter à la cime des arbres. A 13 mètres de hauteur, sans vis à vis ni concurrent, il ne perdait pas une miette du paysage.

Onze tonnes: un poids léger:

Le diplodocus n'était pas le plus lourd des dinosaures.
C'était même un poids léger par rapport aux mastodontes de l'époque.
Il ne dépassait pas 11 tonnes.
Végétarien, il paraissait vulnérable par rapport aux dinosaures carnivores, belliqueux et cruels. Le diplodocus possédait un atout: son cou immense. Il pouvait dominer la situation et, balayant du regard l'horizon, fuir le danger. A l'attaque, il battait de la queue, cinglant l'air de droite à gauche. Le plus féroce des prédateurs n'avait qu'à s'éloigner de ce fouet magistral.
Ce gigantesque sauropode ( ancêtre des sauriens) disposait d'une arme redoutable: la griffe de chaque patte avant. Debout, assis sur sa solide queue, il assenait des coups mortels.

L'Archéoptéryx

Malhabile, le premier oiseau de la création s'est éteint en plein vol.


Cet oiseau préhistorique avait de grandes ailes mais volait mal.


Plus proche du reptile que du volatile, cet animal emplumé côtoyait les dinosaures il y a 140 millions d'années.
Son fossile a été retrouvé intact dans une carrière d'Allemagne il y a seulement un siècle.


Mi-lézard, mi-oiseau:
Avec son corps lourd, sa longue queue osseuse aux vertèbres non soudées, l'ancêtre des oiseaux était bien embarrassé pour voler.Ses pattes longues et puissantes, à la peau écailleuse, rappellent celles de nos oiseaux terrestres. Pour être bon coureur, l'Archéoptéryx n'était pas moins capable de bondir et de se hisser sur les branches. Il était pourvu de trois griffes accrochées à ses ailes et son pouce, le premier des quatre doigts, était orienté vers l'arrière, ce qui lui permettait de s'agripper aux plantes arborescentes. Dépourvu de bréchet, point d'ancrage des muscles des ailes, il n'était qu'un médiocre voilier. S'il parvenait à effectuer un vol plané, en revanche, le vol battu lui était impossible.

Le Tyrannosaurus rex

Le plus grand carnivore qui ait existé pesait 7 tonnes et mesurait 15 mètres de long.


Le plus grand prédateur de tous les temps.


Le roi des lézards terribles a vécu il y a 70 millions d'années et,malgré sa force supérieure, n'a pas été épargné, à l'instar de ses congénères,
à la fin du Crétacé.




Une mâchoire dévastatrice:


L'existence de Tyrannosaurus rex est moins énigmatique depuis que ses fossiles on été découverts dans le Montana aux Etats-Unis en 1902.
Le squelette exposé depuis 1990 au Museum d'histoire naturelle de New York permet de connaitre les caractéristiques de ce reptile géant, à la marche bipède, au crâne mesurant 1.50m de haut. Mais contrairement aux herbivores, qu'atteignaient la cime des arbres, le Tyrannosaurus rex n'en retirait aucun avantage. Néanmoins, il dominait le monde de ses 7 m de haut et s'est imposé comme le plus grand prédateur de tous les temps. Aucun dinosaure n'eut raison de lui. Des griffes longues et pointues qui terminaient ses deux pattes avant très courtes (avec deux doigts) et ses énormes membres postérieurs (avec quatre doigts), il arrachait les chairs de ses victimes. La partie de chasse, qui, souvent, se déroulait en compagnie de la femelle, aussi vindicative que le mâle, était accompagnée de bruits de voix tonitruants



Le Mammouth

Haut de 3 mètres, il était couvert d'une toison laineuse pour supporter les glaciations.


Leur subite disparition reste encore une énigme.

Apparu il y a 5 millions d'années,           
il a été retrouvé intact en Alaska
et en Sibérie, et sa chair a été 
dégustée par des chiens de traîneau.
Une mine d'or pour les scientifiques.

Protégé par sa fourrure:

Ce n'est qu'au XVIIIe siècle que cet animal de l'âge du pléistocène a été découvert, le corps conservé dans la glace, par les explorateurs russes. La révélation eut lieu dans l'extrême nord de la Sibérie. C'est là que s'étend le permafrost, immense superficie qui demeure gelée depuis des millions d'années. Les savants ont constaté chez le Mammouth laineux un pelage brun-roux et un duvet épais.
Il était bien protégé contre le froid glacial qui régnait dans l'atmosphère durant les quatre phases de glaciations des 700000 dernières années. Doté d'une toison abondante, de petites oreilles, un crâne pyramidal et de grandes défenses enroulées, il correspondait bien aux peintures rupestres laissées par l'homme préhistorique. De nombreux fossiles de se même animal furent découverts en Afrique, en Eurasie et en Amérique du Nord.
Mais le plus extra-ordinaire est que des morceaux de chair, conservés dans le froid, aient pu être analysés par des chercheurs. C'est ainsi que le Mammouth rapporté au musée zoologique de Saint-Pétersbourg a montré sa ressemblance tant avec l'éléphant d'Afrique qu'avec l'éléphant d'Asie